Arnaques : Les employés d’Airtel Money sont-ils complices des malfrats ?
DirectinfosgabonDéc. 9, 2022Lire l'original
DIG/Ils vous appellent en déclinant avec exactitude votre nom et prénom ainsi que votre coordonnées annexes.
Vous retracent vos dernières transactions en vous affublant de questions avec une extrême politesse. Il se gardent évidemment de vous demander votre mot de passe.
Le modus operandi et les informations qui détiennent sur vous, vous font croire immédiatement que vous avez au bout du fil un agent d’Airtrel Money.
Sauf que dans la majorité des cas, vous avez tout faux. Il s’agit de malfrats.
Car après ces échanges courtois, quelques heures ou jours plus tard, votre compte Airtel Money va être piraté….
Comment finalement faire la différence entre un vrai agent Airtel money et un arnaqueur, les deux disposant des mêmes informations sur vous ? Peut-il avoir un lien d’affaires entre les deux individus ?Interrogée, pour la première fois, par le quotidienL’Unionsur ce phénomène, la directrice générale d’Aiterl Money a donné sa part de vérité.
« Il s’agit ici des conséquences des actions issues de personnes malveillantes qui profitent du manque de vigilance de certains clients en se faisant passer pour des agents d’Airtel Money en les poussant à leur envoyer de l’argent soit en simulant une erreur de transfert de fonds soit en emmenant le client à saisir le code *150*2*numéro*montant*code pin # qui est un code pour faciliter le transfert d’argent. Dans ce cas le client partage son mot de passe sans le savoir. Nous vous garantissons qu’il est impossible qu’une tierce personne puisse pirater un compte Airtel Money à distance. En effet, notre système dispose d’un très haut niveau de sécurité mis en place par un personnel hautement qualifié. Ce système de sécurité a été certifié répondant aux normes internationales. Nous avons mené et continuons à mener de nombreux audits et contrôles internes pour nous assurer qu’aucune fraude interne ne puisse se dérouler au sein de notre entreprise », a indiqué la Sénégalaise Aissatou Barro.
(Source : L’Union)